Cela fait un mois que mes bêta-lecteurices m’ont fait leur compte-rendu de lecture de mon dernier roman. Le verdict est sans appel : je dois changer la fin.
Pourtant, je n’ai encore rien fait.
Quand on est multipotentiel, la procrastination est notre plus gros défaut. On a tendance à repousser jusqu’à la dernière minute ce qu’on doit faire, accaparé par d’autres projets tous bien plus intéressants.
Le risque d’un tel comportement :
- ❌ s’éparpiller
- ❌ ne jamais terminer un projet
Et c’est ce que j’ai fait. Au lieu d’écrire, j’ai :
- ✅ avancé sur les médias du roman
- ✅ commandé les marque-pages
- ✅ filmé et monté une vidéo
- ✅ continué de me former
Mais j’ai pris mon temps à dessein. Parce que j’avais besoin de faire mûrir les nouvelles scènes dans ma tête.
C’est le 9e roman que j’écris et je commence à me connaître. Je dois écrire au bon moment. Ce moment d’écriture se détermine, se cultive, s’exécute après un temps de maturation.
Le maître mot pour y arriver : la deadline.
Ce nouveau roman sort cet automne. Donc, je dois le finir. Rien de tel pour rester focus. Et j’ai tendance à donner le meilleur de moi sous pression.
Mais j’ai aussi appris à m’écouter. Parfois, je vais sentir une résistance. Tête, corps et intention ne sont pas alignés.
En combinant les deux (écoute de mon rythme propre et deadline), je laisse à mon cerveau une certaine flexibilité qui lui est nécessaire. Ainsi, je gère mieux mon niveau de stress. Et ça se ressent sur ma créativité.
En ayant une date butoir, mes idées sont forcées de s’organiser.
J’ai parfois des ratés. Mais j’apprends de mes erreurs. Et j’avance.
Donc, oui, c’est OK si je procrastine.
La preuve : au moment où je poste ce message, je viens de réécrire la fin du roman en 3 jours. 😁
Et toi, tu procrastines un peu ? Beaucoup ? Pas du tout ?
Affiche - Je procrastine et c’est OK réalisée par Lise Whales, sous licence CC BY-NC-ND 4.0 avec la police de caractères Roboto sous licence Apache License, Version 2.0. Pour plus d'informations , voir sa page de crédits.
