Ces jolis nuages sur la photo étaient annonciateurs d’une tempête.
Fin janvier 2009, je me trouvais à bord du Grande San Paolo, un cargo en route pour l’Amérique du Sud, lorsque la tempête Klaus s’est abattue sur les côtes françaises et espagnoles.
Oh boy ! Heureusement, on a réussi à trouver une place dans le port de Bilbao lorsque le gros de la tempête est arrivé. Mais qu’est-ce qu’on a tangué juste avant !!!
Je glissais sur ma couchette tellement on penchait.
On est restés plusieurs jours au port avant de pouvoir repartir. La mer était encore bien démontée les jours suivants (va faire un tour du côté du mot Horizon, je t’en parle davantage).
Cette tempête n’était pas la première, ni la dernière que j’ai connue, mais elle m’a marquée. À cause, ou plutôt, grâce à elle, notre voyage sur le cargo a été allongé. Puis on a été débarqués au Brésil et transférés par avion jusqu’en Argentine. Toute une péripétie dont je te parlerai un jour.
Enfin, lorsque je suis prise au cœur d’une tempête, je relativise énormément sur la vie. Rien de tel que de ne plus rien maîtriser, d’être dépendant du bon vouloir des éléments pour accepter de lâcher prise et de se concentrer sur l’essentiel.
Et toi, tu t’es déjà retrouvé au milieu d’une tempête ?
Image d'introduction réalisée par Lise Whales, sous licence CC BY-NC-ND 4.0 avec des photos de l'auteure et la police de caractères Caveat sous licence SIL OFL v1.10. Pour plus d'informations , voir sa page de crédits.