Comme tu as pu le lire dans les deux épisodes précédents, en venir à l'auto-édition a été un choix personnel réfléchi. J'avais des attentes bien définies et certaines compétentes.
Mais ça ne fait pas tout.
Je ne sais pas ce qu'il en est des autres auteur(e)s auto-édité(e)s mais j'avais quand même une trouille bleue de me lancer.
D'abord, je rechignais à me mettre en avant, et c'est pourtant le b.a.-ba de l'auto-édition : faire soi-même sa promo.
Je savais que j'allais devoir me faire violence.
Ensuite, ben, c'est quand même un grand saut dans l'inconnu, et ça, même s'il y a un côté existant, ça fout aussi les jetons.
J'adore mes romans, je sais qu'ils sont excellents. Mais parfois (souvent ?), je me demandais comment j'allais réussir à les faire connaître. Mes angoisses d'auteure se mélangeaient à celles d'éditrice.
Et puis, Love In Van Life est arrivé et a balayé toutes mes réticences.
Parfois, je me dis qu'il suffit d'un élément déclencheur pour te pousser à faire quelque chose et, pour moi, Love In Van Life a été l'étincelle qui m'a poussée à plonger dans le monde de l'auto-édition.
Pourquoi ?
À cause de son genre (la romance), mais surtout, à cause de son format particulier de roman augmenté.
Soyons lucide. Pour les maisons d'édition spécialisées dans la romance, un roman, c'est du texte et rien d'autre.
Un roman marginal comme le mien, mêlant texte et médias, a peu de chance de susciter de l'intérêt parce que c'est un pari risqué (les lectrices peuvent ne pas adhérer) et onéreux (coût de l'impression des images en plus).
De plus, étant donné que c'est moi qui fait tout le boulot, je ne vois pas pourquoi je n'irais pas jusqu'au bout de la démarche et laisserais d'autres récolter le fruit de mon labeur.
Auto-publier Love In Van Life ?
C'est un challenge (très) risqué que je me suis fixé et que je compte bien remporter.