Dans la première partie pour comprendre pourquoi je m'auto-édite, tu as découvert que j'en avais déjà l'envie parce que mes romans fantastiques en avaient le potentiel et que l'univers des ME ne m'attirait pas tant que ça.
Je terminais mon argumentaire en évoquant mon besoin de contrôler ce que je fais.
Ce dernier point est sans doute le plus important et le révélateur de ma personnalité.
Control freak ?
Certainement. Mais pas seulement.
Je souffre aussi de nombreuses autres pathologies dont les plus graves sont :
- je suis autodidacte
- je suis une adepte du DIY
- je suis une créatrice de contenus au sens large (je ne fais pas qu'écrire...)
- je suis acharnée (l'image du chien accroché à son os me caractérise bien)
Résultat, lorsqu'une idée survient :
- je la définis
- je trouve les moyens de la réaliser
- j'apprends comment le faire
- je la réalise
- jusqu'au bout
Alors, m'auto-éditer ? Je peux le faire.
Toutefois, à l'époque où je réécrivais mon premier roman fantastique, l'auto-édition était encore un concept vague, mal défini, d'autant plus que je ne comptais m'y mettre que lorsque je serais de retour en France. J'avais le temps et je préférais me consacrer à l'écriture.
Bon, je te l'avoue, j'avais aussi la trouille de m'exposer et de me lancer dans l'inconnu.
Et puis, tu le sais, Love In Van Life m'est tombé dessus...