Cela fait un an que je me suis lancée dans l’auto-édition de mes romans et, quand je vois tout ce que j’ai fait durant cette année, je réalise vraiment que s’auto-publier ce n’est pas qu’écrire un roman.
Étant donné que j’ai choisi de tout faire moi-même, j’ai passé plus de temps à relire, corriger et créer les formats numériques et papiers de JABDLA 1 et 2 qu’à écrire.
Je ne me plains pas. J’adore cette partie-là de mon travail. C’est juste un constat. Lorsque je me suis lancée dans cette aventure, je n’imaginais pas que le côté édition me prendrait autant de temps. Et je ne parle même pas de la promotion et de toute la partie administrative !
Avec le recul, cette première année a été finalement une année de rodage. J’avais beaucoup de choses à apprendre, à peaufiner.
Je commence à avoir quelques automatismes (j’aime les automatismes, c’est rassurant !) tout en adaptant mes méthodes de travail (parce que les automatismes peuvent aussi s’améliorer).
Surtout, en arrivant (déjà !) à la moitié de cette année, j’ai décidé de réorienter mes priorités : je me tourne à nouveau vers l’écriture. Enfin, en ce qui concerne JABDLA 3, sa relecture/réécriture.
Je n’aime pas me mettre la pression. Lorsque je me suis lancée dans ce projet d’auto-édition, j’avais déjà sous le coude 3 des 4 tomes de JABDLA. Comme tu le sais, j’ai écris les deux premiers tomes fin 2020. Un mois après, puisque les frontières rouvraient, on se faisait “virer” du Nicaragua. Il a fallu que j’attende 3 mois, qu’on se pose en Baja, au Mexique, pour écrire le tome 3.
Ce premier jet m’a pris 2 mois, de février à avril 2021. Je l’ai un peu retravaillé un mois après et ensuite… Plus rien.
Pourquoi ?
Parce qu’on a pas mal bougé, que j’ai travaillé sur mon site Internet et fait beaucoup-beaucoup de recherches sur la création des ePub.
Tout ça pour te dire que je ne fais pas partie de ces auteurs qui écrivent tous les jours. J’aimerais le faire, à terme. Pour l’instant, je préfère me concentrer sur des périodes définies.
Je n’ai pas passé 2 années de désert d’écriture après avoir écrit JABDLA 3. Fin 2021 – début 2022, j’ai écrit une nouvelle et fin 2022, alors que je comptais justement (enfin !) entamer la relecture de JABDLA 3 et l’écriture du tome 4, je me suis laissée happer par une romance, un one shot complètement hors van life.
C’est comme ça. J’ai suivi mon inspiration du moment.
Je pense aussi que j’avais peur et/ou que je n’étais pas prête à me lancer dans ces projets alors que je n’avais même pas sortie la version papier de JABLDA 1 ainsi que le tome 2.
J’avais besoin de me rassurer, de me dire d’abord : « OK, maintenant que les 2 premiers sont là, je peux me consacrer à la suite et fin ».
J’avais aussi prévu de le faire plus tôt, juste après la sortie de JABDLA 2, en mai.
Mais on ne décide pas toujours de ce que l’on veut. La création de ma micro-entreprise, la promotion, la recherche de librairies et de salons m’ont d’autant retardée.
Enfin, maintenant, ça y est !
Depuis quelques semaines, j’ai repris le chemin de l’écriture/relecture.
J’ai commencé en douceur avec la relecture de ma nouvelle. Et depuis quelques temps, je me suis replongée dans JABDLA 3.
Le premier jet faisait 84 800 mots. Je crois que la nouvelle mouture va être plus volumineuse, en espérant rester dans le raisonnable avec moins de 100 000 mots.
Pourquoi ? Parce que je découvre qu’il manque tout le côté « traduction physique des sentiments » dans ce roman.
J’entends par là toutes les manifestations physiques que les personnages ressentent. J’en ai fait l’économie dans les premiers tomes. Pas par fainéantise. Seulement parce que ce n’était pas mon style d’écriture du moment.
Avec les années, les romans écrits et ma perception en tant que lectrice de romances, j’ai besoin de développer toutes ces sensations qu’éprouvent Dan et Léa. Je l’ai un peu fait dans les tomes précédents. J’ai encore plus besoin de le faire dans celui-là, parce que ces descriptions manquent, tout simplement.
Pour ce tome, il y a deux ans, j’ai été encore plus jardinière que pour les tomes précédents. La trame tenait sur deux pages de carnet gribouillées à la va-vite.
J’ai dû me faire violence pour écrire certains passages. C’est un tome intense en émotions.
Tout est sorti d’un coup.
En le relisant deux ans plus tard, je redécouvre l’histoire comme si j’étais une première lectrice. J’ai réussi à dire certains trucs mais, Oh boy !, il y a aussi beaucoup de détails manquants, nécessaires à l’histoire, à la compréhension de Dan et de ses relations avec Alice et Léa.
Donc, voilà où j’en suis.
Je consacre cet été à JABDLA 3 et, s’il ne me prend pas trop de temps à relire/réécrire, à l’écriture de JABDLA 4.
Quoi qu’il en soit, je ne me mets pas la pression. Je sais que tu es impatient.e de connaître la suite, mais je veux qu’elle soit cohérente et bien. Donc, ça prendra le temps que ça prendra.
Je prévois toujours sa sortie cet automne.
Une dernière petite chose : je prends beaucoup de plaisir à cette relecture. Je suis heureuse de poursuivre les aventures de Dan et de Léa et j’ai hâte de les terminer.